Comme la plupart des immigrants, je suis venue au Québec la tête pleine de rêves et d’espoirs d’une vie nouvelle, riche et active, dans un monde meilleur où le marché du travail semblait paradisiaque. J’étais heureuse de décrocher rapidement, comme premier emploi, un mandat de 8 mois pour le Ministère de l’agriculture du Québec. Et, 1 an après mon arrivée, j’étais de nouveau prête à affronter la réalité du marché du travail avec sérénité, armée de toute mon expérience, de mes diplômes, d’un bon réseau et de ma fameuse « 1ère expérience québécoise ». Je déchantais rapidement !
Les semaines, puis les mois passaient sans que je décroche le moindre entretien. Les doutes commencèrent à s’installer en même temps que mes économies fondaient comme neige au soleil ; il était temps de réagir, mais surtout d’AGIR !
Je réalisais après plusieurs suivis téléphoniques auprès de recruteurs québécois, que j’étais complètement à côté de la plaque … 1ère erreur : j’étais restée sur mon mode de fonctionnement européen, sans tenir compte des différences culturelles. Et dire que je venais d’envoyer 50 CV pour rien … Mes cours de vente d’école de commerce ressurgissaient et j’élaborais une stratégie de vente de mon profil. Mais pour cela, j’avais besoin de comprendre comment fonctionnait le marché du travail à Montréal. Il devenait impératif que je me l’approprie, que je m’y adapte pour faire ce qu’il fallait, jouer le jeu, répondre aux attentes des recruteurs et (enfin !) trouver une job.
Quelques indispensables doivent être mis en place si l’on ne veut pas perdre son temps et son énergie en vaines candidatures et risquer de déprimer et de se décourager. Les clés du succès sont à votre portée mais il faut avant apprendre quelques « trucs ».
Si vous avez la chance d’être résident permanent (ou si vous êtes en cours de le devenir), la toute première chose par laquelle il faut commencer, est de contacter un organisme d’immigration pour suivre la fameuse session « objectif intégration ».
1 – Les organismes d’immigration : pourquoi ?
Il existe (à quelque chose près) 350 organismes d’immigration à Montréal. Leurs services sont gratuits et destinés principalement à dispenser des cours de francisation aux personnes non francophones, pour leur permettre de mieux s’intégrer au Québec. Cela représente quand même 56% des immigrants en 2016 … Mais aussi et surtout (et c’est ce qui nous intéresse), pour les résidents permanents francophones (ou en cours de le devenir) à leur offrir une session « objectif d’intégration ».
Sincèrement cette semaine passée a eu l’effet d’un électrochoc sur moi, et m’a permis d’ouvrir les yeux sur la réalité des difficultés qui m’attendaient dans ma nouvelle vie ici. J’ai été choquée d’entendre que l’on ne s’intégrait pas réellement avant 2 ans, et qu’un couple sur deux ne surmontait pas cette épreuve, mais je réalise maintenant à quel point c’est vrai, à quel point cela peut-être dur !
Avec le recul, apprendre les valeurs de la société québécoise à ce moment là (même si sur le moment je trouvais cela un peu redondant et superflu), me permet aujourd’hui de mieux appréhender les réactions particulières de mes amis et collègues québécois.
Mais surtout, au terme de cette semaine, je reçus une lettre PRIME qui permet à tout employeur québécois qui déciderait de m’embaucher, de percevoir durant 6 mois, une subvention pouvant atteindre les 10$/heure. Un bel avantage concurrentiel face à un candidat qui postulerait au même poste que moi. Il serait donc dommage de s’en priver.
Je vous conseillerai donc vivement de regarder la liste des organismes d’immigration et de vous inscrire à celui dont vous dépendez, selon votre lieu d’habitation. C’est vraiment utile et même si ce n’est pas à mon sens suffisant (vu l’étendue de tout ce que nous aurions besoin d’apprendre), c’est vraiment nécessaire à une bonne intégration. C’est la base et la première pierre de votre recherche d’emploi.
Pour information, il existe une session « objectif intégration » spéciale pour les personnes travaillant dans le domaine médical. Renseignez-vous !
Le second conseil que je vous donnerai, serai de faire immédiatement la demande d’équivalence de vos diplômes.
2 – Faire son évaluation comparative des études
Pourquoi ? A quoi ça sert ? Ben tout simplement c’est une des conditions sine qua none à toute embauche pour certains postes dans certaines entreprises …
Si vous souhaitez travailler dans des entreprises publiques, les banques ou pour le gouvernement, avoir sa résidence permanente ne suffit pas. Il faut impérativement avoir obtenu son évaluation comparative des diplômes pour passer la barrière du tri des candidatures. Tout CV reçu sur lequel ne figure pas le diplôme équivalent reçu par le MIDI est systématiquement écarté.
J’en ai moi-même fait les frais à mon grand désespoir. Et pour avoir rencontré et discuté avec la DRH d’Hydro-Québec, celle-ci se désolait de recevoir de « nombreux candidats très qualifiés » mais … sans leur évaluation comparative, ce qui ne les rendait pas éligibles au poste.
Un peu dur et rigide comme procédé ? Oui certes, mais réfléchissez ! Comment voulez-vous que des recruteurs québécois puissent savoir à quel niveau et contenu correspondent des diplômes obtenus dans les universités du monde entier ??? Le seul moyen est de se référer à un diplôme équivalent ici. Et c’est le rôle du ministère de donner cette équivalence. Cela ne coûte « que » 116$, il serait dommage de s’en priver lorsque l’on connaît l’avantage que cela peut vous procurer.
Mais peut-être que selon votre métier vous n’en n’avez pas besoin, entre autre si vous dépendez d’un ordre professionnel. Le mieux est donc de se renseigner ici pour faire sa demande d’évaluation comparative.
3 – Découvrez votre emploi
Un outil génial que j’ai découvert lors de ma semaine d’intégration fût le site IMT en ligne. Ce site du ministère du travail est une mine d’or lorsque vous cherchez du travail. Il vous permet de découvrir toutes les informations sur votre profession, sur un métier en particulier :
- description détaillée
- perspectives d’emploi
- salaire horaire
- programme de formation
- placement en ligne
mais surtout comment s’appelle ici le poste que vous occupiez dans votre pays.
Comment s’appelle mon job ?
Dans un 1er temps, commencez par chercher le nom de votre emploi et son code CNP (Classification Nationale des Professions). Vous vous rendrez vite compte qu’ici au Québec, des différences notables existent dans la dénomination des postes. Attention aux faux amis !!! Cela peut être dangereux sur un CV. N’oubliez pas que vous parlez français …pas forcément québécois !
Pour vous aider, inscrivez un mot clé (ici « communication ») correspondant à votre poste et lancez la recherche ! Puis fouillez ! Surtout ne vous arrêtez pas au nom des professions qui vont apparaitre. Elles sont là pour regrouper des catégories entières sous un même code CNP. Ce n’est donc pas restrictif. Il faut consulter toutes les appellations d’emploi pour vérifier si la vôtre y figure bien (en jaune sur l’image ci-jointe).
L’onglet « fonctions principales » vous permet de vérifier que vous ne vous êtes pas trompé et l’onglet « conditions d’accès à la profession » que vous avez les diplômes requis pour postuler.
Quel salaire demander ?
Vous connaitrez aussi les salaires minimum et maximums habituels de la profession, et cela, selon les régions. Très utile pour ne pas coller, lorsque l’on se retrouve en entretien à devoir répondre à la fameuse question :
Quelles sont vos prétentions salariales pour le poste ?
4 – Refaites votre CV à la sauce québécoise
Maintenant que vous connaissez les termes utilisés ici pour nommer vos postes et décrire vos compétences, refaites votre CV à la sauce québécoise.
Utiliser des verbes à l’infinitif est le 1er bon conseil que l’on m’a donné. Il faut savoir que la plupart du temps, ce sont des robots qui trient vos CV. Ils ne gardent que ceux dont le score dépasse les 70%. Cela serait donc bête d’être écarté car ils ne « reconnaissent » pas un verbe car il est conjugué, n’est-ce pas ??
Indiquez le diplôme équivalent québécois qui vous a été attribué. Cela rassurera l’employeur sur votre savoir.
Enfin, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels du recrutement pour vous aider à refaire votre CV. Ils vous donneront plein de « trucs » super utiles qui vous permettront de vous différencier. Moi, j’en adore certains que je trouve géniaux. Contactez-nous, au besoin, on vous donnera leurs coordonnées 😉
5 – Trouvez le marché caché de l’emploi
On dit qu’au Québec,
95% des emplois se trouvent sur le marché caché
… et non pas sur des annonces en ligne. En fait, les entreprises n’ont pas recours systématiquement à Emploi Québec pour chercher un candidat mais préfèrent indiquer directement sur leur site internet, les postes à pourvoir.
Or, vous savez combien d’entreprises il y a rien qu’à Montréal ??? … Moi non plus, mais cela doit être ÉNORME !!!! Impossible donc techniquement de toutes les visiter sans y passer des années (sauf bien entendu si l’on travaille dans un secteur de niche, mais cela ne coure pas les rues)
Bref, il faut mettre en place une stratégie pour arriver à :
- avoir accès à toutes les offres d’emploi qui vous intéressent
- se faire reconnaître comme un professionnel du secteur
6 – Créez votre réseau
Si comme moi vous êtes arrivés ici avec 67 contacts LinkedIn, vous êtes mal ! Comme beaucoup de gens repartagent les offres d’emploi qu’ils voient passer dans leur réseau, vous risquez de passer à côté de nombreuses opportunités.
De plus, ici c’est principalement le « bouche à oreille » qui prime pour le recrutement. Alors si vous ne connaissez personne, cela va être difficile de vous faire remarquer.
Souvent j’ai entendu des employeurs demander :
Tu ne connaitrais personne qui serait intéressé par ce poste dans tes relations ?
Il est toujours plus facile de faire confiance à une personne référente dont on apprécie le travail qu’à un inconnu que l’on ne connaît ni d’Eve, ni d’Adam (surtout s’il débarque de l’autre bout du monde). C’est triste, mais c’est humain !
C’est un peu comme dans « mon beau-père est moi » ; vous vous trouvez là !
Mais rassurez-vous, il existe plusieurs moyens d’agrandir son réseau, en commençant par le réseautage.
Réseautage, quèsaco ?
Je vous conseillerai bien évidemment de commencer par venir à nos fameuses Soirées CRi : Culture, réseautage et intégration que nous donnons régulièrement. Cela vous permettra de rencontrer des professionnels qui sont là pour vous aider, mais aussi une centaine de participants avec qui vous pourriez avoir des affinités professionnelles.
Quelques connections LinkedIn plus tard, vous élargirez rapidement votre réseau et aurez ainsi accès à la richesse du réseau de vos relations.
Et si vous êtes timide, inscrivez-vous dans un club de sport ou faites du bénévolat. L’essentiel c’est que vous rencontriez du monde et que vous les ajoutiez sur LinkedIn pour être informé des opportunités d’emploi.
7 – Montrer de quoi on est capable !
Difficile de se faire reconnaître comme un « expert » dans son domaine lorsque l’on ne travaille pas. Et ne comptez pas sur votre expérience passée dans votre pays pour asseoir vos compétences ; j’ai essayé, cela ne marche pas !
Partez du principe que :
Les québécois sont comme St Thomas : ils ne croient que ce qu’ils voient !
J’ai été épatée lorsqu’un recruteur s’est exclamé devant mon PowerPoint alors qu’il avait mon CV devant les yeux indiquant que j’avais dirigé plusieurs entreprises dans l’industrie durant 16 ans … Là, j’ai réalisé que j’allais vraiment repartir à zéro et devoir refaire mes preuves.
Bon rassurez-vous, ce n’est pas si terrible que cela, car on avance très vite. En quelques mois, années (en général on parle de 3-4 ans) on a retrouvé son niveau d’avant notre départ.
Une des solutions : faire du bénévolat dans son domaine !
Non seulement vous allez montrer de quoi vous êtes capable, mais de plus vous allez vous créer un réseau avec des personnes qui vous auront vu travailler. D’une pierre, deux coups ! Sans compter que vous allez également vous créer votre première expérience québécoise.
Je vous invite à lire l’article de Sylvie Coulombe à ce sujet, intitulé : Pourquoi s’impliquer ? à ce sujet. Et sachez que l’Ainaf est toujours à la recherche de bénévoles, si jamais l’envie vous prenait de venir partager votre savoir et vos connaissances, avec une équipe géniale qui s’éclate 😉
8 – Ne vous sous-estimez pas !
Inutile de postulez à une offre d’emploi où l’on demande 2 à 5 ans d’expérience si vous en avez 10 ou 15 ! Vous perdez votre temps ; vous n’irez même pas à l’entretien. Croyez-moi, c’est du vécu.
J’ai envoyé plusieurs candidatures pour des postes d’adjointe administrative avec 2 à 5 ans d’expérience chez Bombardier, sans succès. Jusqu’au jour où je les ai appelés pour savoir s’ils recevaient bien mes CV …
La jeune-femme, adorable (et un peu embêtée) s’est empressée d’aller voir s’ils avaient bien reçu mes candidatures. Un moment plus tard elle me revenait me disant : « mais madame, vous avez + de 10 ans d’expérience … On recherche des débutants seulement. »
Vous n’êtes plus en Europe ! Embaucher des personnes surqualifiées pour un poste junior n’est pas dans la culture québécoise. Ici, on veut des salariés heu-reux !!! Si l’on estime que vous allez vous ennuyer ou « manquer de challenge » (celle-là je l’entends régulièrement), on ne vous prendra pas.
C’est parfois compliqué ! car je ne pense pas que l’on s’éclate davantage seul(e) dans sa cuisine, à envoyer des CV des mois durant … et l’on est vite tenter de postuler à des offres d’adjoint ou de commis pour pouvoir tout simplement manger.
Mais tout cela pour vous dire, que OUI, c’est vrai, il vaut mieux « gommer » un peu son expérience, enlever quelques diplômes, si l’on veut avoir une chance de passer un entretien.
9 – Abusez (sans excès) des québécois
Vous allez découvrir à quel point les québécois sont aimables et serviables. Ce n’est pas un mythe mais bien la réalité.
Imaginez 1 seconde que vous appeliez un parfait inconnu dans une entreprise pour lui demander d’aller boire un café avec lui, pour qu’il vous explique son job et ce dont vous auriez besoin pour faire le même travail que lui … On est d’accord, en Europe, vous n’arrivez même pas à lui parler.
Et bien ici, non seulement il décroche, mais en plus il accepte la proposition … « ça lui fait plaisir ! » Oui, je sais. Moi aussi, 3 ans après, j’hallucine et je n’en reviens toujours pas chaque fois que je suis confrontée à cette amabilité naturelle.
Mais du coup c’est génial, car avec 5 ou 6 rencontres d’information (attention vous n’êtes pas là pour lui vendre votre candidature) vous allez exactement savoir si vous êtes bien placé sur le marché du travail, s’il vous manque des compétences, si vous devriez mettre l’accent sur tel ou tel point dans votre CV, etc.
Sans compter que ces personnes sont les mieux placées pour savoir si des postes s’ouvrent et qu’elles se rajoutent à votre réseau.
Alors, courage, à vos téléphones, foncez !
10 – Mettez-vous à la chasse !
Mais cette fois-ci jouez le rôle de la bernache, faites-vous chasser …
A mon sens, oubliez des agences de placement, qui dans mon cas, n’ont absolument rien donné, malgré l’enthousiasme de ma conseillère face à mon CV (elle venait justement de placer quelqu’un, qui avait mon profil, à un poste …). Je crois que nous servons principalement à alimenter des bases de données et à gonfler des chiffres.
Par contre, j’ai eu un excellent retour de chasseurs de tête ou agence de recrutement. Il suffit de trouver celui qui œuvre dans votre domaine. Ils connaissent tout le monde et seront au courant des ouvertures de postes.
La différence entre les deux ? Les premiers correspondent d’avantage à des agences d’intérim chez nous. Vous êtes salarié de l’agence et ils vous « placent » dans une entreprise en empochant le salaire dont ils vous reversent une partie selon leur bon désir. Alors que les seconds, facturent à l’entreprise un pourcentage du salaire annuel qu’elle vous versera à votre embauche. Vous êtes donc salarié directement de l’entreprise.
Vous comprendrez vite que l’agence de recrutement a tout intérêt à négocier pour vous un « gros » salaire, ainsi sa rémunération sera plus élevée.
11 – Ré-inventez-vous !
Pourquoi ne pas profiter de ce changement radical pour oser changer de vie ? Faire ce que l’on a toujours rêvé de faire ? C’est l’endroit idéal. Le Québec permet de faire cela.
Il n’y a pas d’a priori quant à votre âge, votre parcours ou votre sexe. Vous pouvez très bien avoir été décorateur de plateau télé et vouloir devenir comptable ou recruteur. Tout le monde peut faire tout et n’importe quoi sans être jugé. Le rêve ! C’est donc le moment de se réinventer.
Là encore de nombreux coach spécialisés en mobilité sont là pour vous aider. Ils sauront vous aider à affronter le bouleversement de la transition et du choc culturel que vous vivez à votre arrivée. Nous pouvons vous mettre en relation avec les plus sérieux. N’hésitez pas à nous contacter.
12 – Osez quitter Montréal
Pourquoi ne pas envisager de sortir de Montréal ? Sans partir forcément au fin fond de la Gaspésie, la plupart des régions sont quasiment en plein emploi et font un pont d’or aux personnes prêtes à venir s’installer en région.
J’ai rencontré des organismes qui s’occupaient de tout : trouver un logement, une école, faire votre déménagement, l’installation, etc. Sans compter que les salaires sont souvent plus élevés et la vie moins stressante et bien plus agréable qu’en centre ville.
La ville de Québec (en plein emploi) va recruter actuellement à l’étranger alors que de nombreux immigrants, permis de travail en main, sont déjà là et cherchent à Montréal. Un peu dommage.
De plus, pas besoin forcément d’aller bien loin. La Montérégie, Laval sont des régions administratives du Québec. Et pourtant elles se trouvent de l’autre côté du fleuve. Les offres d’emploi qui se limitent à la région de Montréal écartent de bien grandes opportunités de travail à moins d’1/2 h de Montréal.
Vous voilà maintenant parés. Il ne vous reste plus qu’à vous mettre au travail.
Courage ! Et n’oubliez pas que pour toute question, nous sommes là 😉
merci beaucoup pour ces conseils (12 Etapes pour trouver l’emploi) moi je suis a montreal mais disponible a partir n’importe ou a la recherche d’emlpoi
Bonjour Fang susu
Bienvenue à Montréal ! 🙂
Bientôt nous allons mettre en place des partenariats avec des entreprises locales afin de faciliter le maillage entre «nouveaux arrivants» et les postes à pourvoir. Aller aimer notre page Facebook afin de rester informé. C’est pour bientôt !! 😉
Sinon avez-vous refait votre CV à la «façon québécoise» ? C’est vraiment INDISPENSABLE !
Courage !
Bonjour, je voudrais m’installer à Montréal. J’ai 36ans et je suis kiné. Mon mari 33ans est chauffeur poids lourd. Nous avons une fille de 13ans. Comment faire pour s’installer ? Comment organiser tout en étant en France ?
Merci beaucoup pour votre réponse
Nous sommes là pour vous aider. Contactez-nous !
Merci pour toutes ces informations précieuses !
Nous sommes une famille ayant fait la demande de résidence permanente et nous scrutons les offres d’emploi depuis la France.
Je comprends mieux le mode de fonctionnement maintenant 👍
Merci Cécile. On est là pour cela.
On peut également vous aider à trouver un emploi depuis la France. Nous venons de faire venir un martiniquais et une française ces 2 derniers mois
Bonjour , je voudrais venir travailler à Montréal , je suis pâtissier professionnel, comment je peux trouver un employeur ? Merci
Bonjour Daniel
Nous pouvons vous aider dans vos démarches de recherche d’emploi. C’est un service que nous proposons à nos membres
Bonsoir Sandrine.Moi je suis au Bénin.Je suis à la recherche d’emploi au Canada.Pouvez vous m’aider?
Bonjour Daniel,
Nous pouvons vous aider à trouver un employeur. Nous sommes là pour ça.
Bon courage
Bonjour , c’est mon rêve de vivre dans un pays comme le Canada afin de trouver n’importe quel job. Je militaire de carrière depuis 6ans j’aimerais bien débrancher pour une autre aventures, donc tout ce qui peuvent être en rapport avec le sport sont les bienvenus ainsi que le gardiennage. Merci beaucoup
Bonsoir
Pourquoi pas ? Ici, tout est possible ! Il faut juste trouver une entreprise qui sera intéressée par ton profil. Il faut essayer … et se faire aider !
Merci pour vos conseils très instructives. j’ai une licence en informatique, option génie logiciel et je scrute le marché de l’emploi. tout aides serait salutaire. au plaisir
Bonjour Gilles,
Contactez-nous ! Nous avons beaucoup d’offres d’emploi d’entreprises qui cherchent à recruter … et un réseau énorme.
Avec un peu d’adaptation de vos candidatures au marché québécois, nous sommes certains de pouvoir vous trouver quelque chose 😉
Bonjour, merci pour ces informations.
J’ai effectué ma quatrième année d’études à l’université Laval, j’ai vraiment adoré et je suis maintenant jeune diplômé en Génie Logiciel (Machine Learning/Développement logiciel)
Je voulais savoir comment je pouvais vous contacter pour avoir des retours sur mon CV car je souhaite migrer au Québec pour y travailler ?
Je vous remercie 🙂
Bonjour Victor
Vous pouvez nous contacter par mail ou par messenger (à partir de notre page Facebook)
Nous nous ferons un plaisir de regarder votre CV et de vous donner notre avis.
Et n’oubliez pas que nous pouvons également vous accompagner pour toute la partie démarches d’immigration et installation au Québec
Bonjour, je suis français de 46 ans, et je réside au Mexique depuis 20 ans. Je souhaite m’installer au Québec. Mon domaine de spécialité jusque là est assez compliqué puisque je suis metteur en scène, comédien et éditeur. Mais j’ai aussi un diplôme de Français Langue Etrangère me permettant d’enseigner le français aux personnes dont ce n’est pas la langue maternelle. Que me recommandez-vous? Pensez-vous que je suis candidat et pourrais trouver un emploi au Québec? D’avance, mille mercis de votre aide précieuse.
Bonjour David
Je ne connais pas les métiers de la scène et ne pourrais donc pas te renseigner là dessus. Par contre, il y a une très grande pénurie d’enseignant donc c’est certain que tu trouveras du travail.
Ayant plus de 35 ans, il faut que tu trouves au préalable un emploi pour obtenir un permis de travail. Nous pouvons te conseiller et t’accompagner si tu le souhaites. Nous accompagnons déjà des enseignants qui veulent venir.
Bon courage
L’équipe de l’Ainaf
Merci de ta réponse. Je ne savais que les personnes de plus de 35 ans doivent impérativement trouver un emploi préalable pour pouvoir prétendre à un permis de travail. Il ne m’est donc pas possible de faire une demande d’immigration permanente? Si vous pouviez m’accompagner dans ce processus, j’en serai ravi.
Contacte nous par mail, on t’expliquera tout ça 😉
Bonsoir merci pour vos conseils .je suis assistante sociale ,j’exerce en france et souhaiterai travailler à montreal. J’ai déposé ma candidature sur arrima mais aucune nouvelle depuis plusieurs mois.je postule en ligne sur des offres d’emploi mais aucune réponse.je me demande si c’est possible de décrocher un job depuis la france dans un secteur pourtant en demande de postulant? Et jamais de recruteurs en travail social au salon du recrutement de paris! Comment procéder ? Merci de m’aider .annick
Bonsoir Annick,
Quel courage d’avoir tenté Arrima !!! Arrima c’est bien … si vous avez le temps. Il faut en général compter plusieurs mois (7 ou 8 mois) avant d’obtenir une réponse. D’autres options sont plus rapides. Et notamment de passer par notre service recrutement, car nous nous chargerons de trouver une entreprise pour vous.
Au plaisir
Bonjour,
je voudrais m’installer au quebec pour approfondir mes connaissances.
Malheureusement, même si j’ai un bon parcours, les recruteurs m’expliquent que les entreprises recherchent des profils avec une première expérience au canada or je viens de Lyon.
J’aimerai m’installer sincèrement la-bas.
Pourriez-vous m’aider?
MErci par avance
De plus je suis dans le domaine de la construction/bâtiment. je suis ingénieur avec 4 ans d’expérience concrètes et variées.
Bonsoir Ouederni,
Ce n’est pas forcément indispensable. C’est mieux (car cela rassure) mais nous faisons venir des personnes directement de l’étranger sans aucune expérience québécoise. Et les entreprises sont ravies !!! 🙂
Tout dépend du profil. Avec un diplôme d’ingénieur et votre expérience (surtout dans la construction), cela devrait être facile
Bonjour, j’ai 46’ans cadre en logistique , fort d’une expérience de. Plus de 25 années en alimentaire, logistique, management , je souhaite y travailler en permanence avec mes 3 enfants, y a t’il des opportunités dans mon domaine, je suis inscrit sûr arrima depuis 1 mois mais d’après vos commentaires il faut 6 à 7 mois , j’ai déjà eu un contact recrutement parfait chez home dépôt mais pas résident, pourriez-vous m’aider dans ma démarche ?
Bonjour,je vous écris d’Algérie,je voudrai savoir qui contacter pour avoir une équivalence de mon diplome.
Bonjour Hakima,
Vous avez le lien dans l’article mais je vous le redonne. Il faut faire la demande sur le site d’Immigration Québec ici
Bonjour à tous,
Merci de ne pas faire de demande d’accompagnement à l’immigration ou l’installation ici en COMMENTAIRES. Cela ne sert pas à cela …
A partir de maintenant ceux-ci NE SERONT PLUS PUBLIÉS.
Vous avez un formulaire de contact pour nous envoyer vos messages.
Les membres de notre équipe ne manqueront pas de vous répondre et de vous aider au mieux dans vos démarches d’immigration ou de recherche d’emploi.
Bon courage à vous tous
Bonsoir, je suis italienne mais je vis et travaille en France depuis 10 mois en tant que aide soignante. Je suis très interesse a immigrer au Quebec et travailler en tant que aide soignant. Je peux parteciper a l’event Vquebec en Tête France?
Merci beaucoup.
Bonjour,
Je suis enseignante dans l’éducation nationale en France (fonctionnaire titulaire par concours donc éligible à enseigner) et j’ai eu un entretien avec une commission scolaire qui m’a confirmé me faire un contrat de travail cependant comme demandé je suis en train de faire ma demande d’évaluation comparative, j’ai tous mes diplômes (DEA, maitrise, licence… ) mais j’ai 47 ans et cela date et par contre impossible d’obtenir mes relevés de notes (détaillés de chaque cours) et les notes obtenus pour chaque année universitaire (c’est précisé page 2/2 de la partie 2 documents à soumettre) Est ce que si j’envoie le dossier sans cela je risque de me faire rebouter?
merci pour vos réponses
Bonjour,
Pour notre part, nous avons effectivement envoyé les relevés de note avec la demande d’évaluation comparative. Avez-vous demandé au l’université si elle pouvait vous les envoyer ? Je sais que nous avons réussi à obtenir des copies de diplômes … qui dataient de 1993 😉
Bon courage à vous.
Bonjour , je voudrais venir travailler à Montréal , je suis une femme de ménage, comment je peux trouver un employeur ? Merci
Bonjour
Nous vous conseillons de commencer par suivre les 12 étapes citées ci-dessus. Ce sera un bon début et cela devrait vous aider 😊
Bon courage
Bonjour, mon mari va entamé une seconde vie professionnelle, il trouve des annonces correspondant à sa recherche et à son profil, suffit-il de postuler et être embauché pour pouvoir partir ou une demande d’immigration doit être faite préalablement?
Merci pour les conseils que vous nous apportez.
Cordialement.
Bonjour Emma
Votre mari doit d’abord trouver un emploi et ensuite faire sa demande de permis de travail.
D’ailleurs ce n’est pas vraiment à lui de la faire, c’est l’entreprise qui doit montrer le dossier.
On peut l’aider si elle le souhaite, c’est un service que nous proposons avec notre avocate.
N’hésitez pas si vous avez besoin d’aide.
Au plaisir
Bonsoir,
Cela ne dépend pas de son expérience ,
Oui bien sûr si la demande est forte notamment dans des domaines spécifiques, malgré mes compétences et j’admire votre mari, s’il change ou souhaite se former il aura beaucoup d’ouverture mais cela se prépare sur une année minimum, n’hésitez pas à me contacter je pourrais vous renseigner en plus de l’association qui est bien plus qu’extraordinaire en tout , vous pouvez compter sur eux en tout ,
Cordialement
Bonjour, Je voudrais ‘installer avec ma femme au Quebec. Nous sommes actualement au Mexique, nous parlons trois langues: Français, Espagnol et Anglais.
Ma femme est retraité et j’ai travaillé en France comment Responsable d’entrepot, mais j’ai travaille comme Responsable de Relations Publiques a l’aeroport International de la Ville de México, j’ai l’habitude de traiter avec les autorites comme Inmigration et douanes.
J’espere pouvoir avor de l’aide comment inmigrer a Quebec.
Merci.
Bonjour/Bonsoir
J’avais visité beaucoup de sites plus particulièrement Indeed, je voyais que Canada plus précisément Québec à besoin des travailleurs étrangers,je suis technicien en mécanique, chauffeur, père de famille , je parle français et créole,j’aimerais avoir votre aide pour pouvoir exercer mes compétences et apporter la main forte au besoin de votre pays.puis-je vous m’aider s’il vous plaît? Je vis en Turquie pour le moment,mes salutations distinguées